La porte du château rouge

Le château rouge

 Construit en 1880, il s’agissait d’un château de briques rouges. 

Il était la résidence secondaire de la famille Black.
 
Très endommagé lors de la Grande Guerre, il ne sera pas reconstruit. On peut observer de nombreuses briques portant des traces d’impacts de balles. 
 
Aujourd’hui, ne subsiste de ce château que le portail d’entrée et un « morceau » de bâtiment à sa gauche. 

Le portail est encore flanqué de deux tours. A l’origine il en existait trois. 
 
Dans chaque tour, un escalier permettait d’accéder au « chemin de ronde » situé au dessus du portail. 
Au centre de la voûte, on remarquera le blason de la famille Black. 
 
Au fond du terrain, on peut apercevoir le mur d’enceinte du château. 
A droite du portail, sur les terrains, aujourd’hui construits, se trouvait le verger du château.

 

Mur de l'ancien château de Francqueville

Mur d'enceinte du château de Franqueville

Il est le dernier vestige visible de l'ancien château des comtes.  

De nombreux impacts de balles et obus sont visibles 
 
Le château de la famille de FRANCQUEVILLE, construit au XVIIIe siècle est un édifice qui a évolué au cours du temps chaque comte ayant fait rajouter des pièces au château. 
Avant la Grande Guerre, sa surface au sol était approximativement de 1000 m² et il comportait caves, rez-de-chaussée, premier étage et combles. 
Ce mur de briques est un reste du mur d’enceinte du parc du château qui englobait toute la citée Haute Futaie. 
Le portail d’entrée se trouvait au niveau de la pharmacie et derrière les restes du mur (face à la salle polyvalente) se situaient les serres du château. 
 
Pendant la Grande Guerre, Bourlon étant occupé, le château réquisitionné sert, dans un premier temps, d’hôpital de convalescence pour les troupes allemandes. Lorsque les combats et le front se rapprocheront, l’hôpital sera évacué et le château servira alors de quartier général à l’Etat Major Allemand. 
 
Lors des combats de novembre 1917 puis de septembre 1918, il est très endommagé et l’ampleur des dégâts fait qu’il ne sera pas reconstruit.

 

Tranchées et trous d'obus

 Aujourd’hui encore dans le bois de Bourlon, on peut voir les cicatrices laissées par les tranchées de la Grande Guerre : dépressions zigzagantes au milieu des arbres. 
Les trous d’obus sont eux colonisés par les arbres.

 

Bunker du bois de Bourlon

Ces bunkers faisaient partie de la ligne Hinderburg ou Sieffried Stellung.
Ce sont des aménagements pratiqués par les soldats russes prisonniers ou par les civils des zones occupées. 
 
Les positions défensives de la ligne Hindenburg s’échelonnent sur plusieurs kilomètres de profondeur. 
 
Ce sont de vastes tranchées parallèles protégées par de denses réseaux de barbelés (parfois jusqu’à 50 m). 
Les tranchées principales sont crénelées ce qui emmène immanquablement l’assaillant à faire face aux mitrailleuses. 
Les tranchées principales sont reliées entre elles par des tranchés en zigzag. 
 
On trouve dans ces installations de nombreux abris bétonnés :  

  • Observatoires sur les hauteurs locales  
  • Abris profonds pour se protéger des bombardements 
  • Blocs pour poste de mitrailleuses 

En deuxième ligne on trouve des canons isolés qui ont pour mission de tirer à courte distance sur les chars.  
 
Voir photos arériennes : 

  • La ligne avancée est précédée de nombreux postes d’écoute avec sapes et petits abris bétonnés. Elle est protégée par plusieurs rangées de fil de fer barbelés. 
  • La première ligne comporte aussi de nombreux abris bétonnés et est, elle aussi, protégée par des réseaux de fil de fer barbelés. 
  • La seconde ligne dite « de soutien ». 

Les différentes lignes sont reliées par des boyaux de communication en zigzag. 
 
Les défenses prévues sur la ligne Hindenburg 

  • un groupe de mitrailleuses pour couvrir le terrain devant la ligne avancée 
  • un groupe de mitrailleuses pour couvrir le terrain entre la ligne avancée et la première ligne 
  • un groupe de mitrailleuses pour couvrir le terrain de la ligne de soutien à la première ligne. 
  • Des mortiers de tranchées (minenwerfer) installés dans des abris souterrains pour couvrir le terrain devant la ligne avancée. 
  • Artillerie de campagne, très en arrière de la seconde ligne (parfois à 2km).